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L’exécutif accroît encore les tensions avec les syndicats et le patronat


Le premier ministre Gabriel Attal à l’Assemblée nationale, le 26 mars 2024.
JULIEN DE ROSA/AFP

RÉCIT – Le dossier de l’assurance-chômage n’a pas fini de donner des sueurs froides des deux côtés de la table.

Qu’importe le fond, la forme est déjà un affront. En organisant un séminaire gouvernemental suivi d’une prise de parole au journal de 20 heures ce mercredi sur le thème de l’emploi, le premier ministre ne pouvait provoquer autre chose que de l’énervement parmi les centrales syndicales et les représentants du patronat.

Sur la demande de l’exécutif, ces derniers planchent depuis plusieurs mois sur la question du travail, avec un focus particulier sur la situation des seniors et les reconversions professionnelles. Leurs conclusions sont attendues le 8 avril. Voir Gabriel Attal s’exprimer sur le sujet quelques jours avant cette date leur donne l’impression qu’ils sont contournés. «On est inquiet, reconnaît Éric Chevée, vice-président du syndicat patronal des petites et moyennes entreprises (CPME), à une encablure de la conclusion, cela va mettre le cirque dans les négociations.» Le président du syndicat des cadres (CFE-CGC), François Hommeril critique également ce qu’il juge être une initiative…

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