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Comment le Gabon est devenu le dernier vestige de la Françafrique


RÉCIT – Élu le 13 avril avec plus de 90 % des voix, le général Oligui Nguéma cultive un imaginaire politique marqué par la figure de De Gaulle et de la France, tout en défendant la souveraineté de son pays.

Dimanche 13 avril dans l’après-midi : les résultats de la présidentielle gabonaise viennent d’être annoncés. Le général Oligui Nguéma, qui a pris le pouvoir par les armes dix-neuf mois plus tôt en renversant la dynastie Bongo, est plébiscité avec plus de 90 % des voix. À peine quelques minutes plus tard, le nouveau président élu reçoit un coup de fil de son homologue français. Un symbole de la bonne relation et de l’estime que se portent les deux hommes. Une célérité qui tranche avec la prudence désormais affichée par la France vis-à-vis de la plupart des pays du continent.

Les relations entre Paris et une grande partie de l’Afrique francophone se sont fortement dégradées depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée. La France a rompu avec les juntes sahéliennes du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Fin 2024, l’armée française a été sommée de quitter le Sénégal et le Tchad. Et un sentiment antifrançais, cultivé par des activistes dits «panafricains» sur les réseaux sociaux et alimenté…

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