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En Iran, la chasse aux femmes mal voilées redouble de brutalité


RÉCIT – Le régime théocratique cherche par tous les moyens à resserrer son étreinte sur la société.

Correspondante à Istanbul

La violence l’a cueillie d’une traite à l’entrée de la station de métro Sadeghieh, à Téhéran. «La police des mœurs s’est immédiatement ruée vers moi, car je ne portais pas de foulard. J’ai eu beau résister, j’ai été emmenée de force dans une pièce, puis menottée et attachée à une chaise avant de recevoir des coups de Taser (décharges électriques, NDLR). Un agent m’a harcelée en me caressant le visage!», raconte Dina Ghalibaf, 24 ans.

De ce samedi 13 avril, dont elle garde un hématome à la main droite, la jeune étudiante et militante iranienne se souvient dans le moindre détail. Elle l’a d’ailleurs évoqué le soir même sur son compte X, ce qui lui a ensuite valu quinze jours de détention dans la sinistre prison d’Evin. Libérée contre une caution exorbitante, dans l’attente de sa convocation au tribunal, elle nous confie, via l’application Telegram, son désarroi face à la répression qui sévit en Iran: «Je ne suis pas une voleuse. Je ne suis pas une criminelle. Je suis…

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