En Nouvelle-Calédonie, le gouvernement peine à trouver la sortie de crise

Emmanuel Macron n’a finalement pas pu réunir les élus calédoniens pour tenter de sortir de la crise. L’Élysée a annulé jeudi à la mi-journée une visioconférence annoncée quelques heures auparavant. « La situation sur place rend sa tenue difficile, a expliqué la présidence, après trois nuits d’émeutes dans l’agglomération de Nouméa. Certains acteurs ne souhaitent pas dialoguer les uns avec les autres pour le moment. Le président échangera donc directement avec les élus. »

Le chef de l’État a convoqué dans la matinée un nouveau Conseil de défense et de sécurité nationale consacré à la situation en Nouvelle-Calédonie, après celui de mercredi. À l’issue, Gabriel Attal a annoncé l’envoi d’« un millier d’effectifs de sécurité intérieure supplémentaires », ce qui porte à environ 2700 le nombre de personnels mobilisés.

La situation « reste très tendue », a prévenu le premier ministre, alors qu’un deuxième gendarme a été tué jeudi à la suite d’un « tir accidentel », selon le ministre de l’Intérieur…

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