équipe en reconstruction, sélectionneur italo-allemand, palmarès… 5 choses à savoir sur la Belgique

Aucun titre majeur

Un palmarès (quasi) vierge. Née il y a cent vingt ans, la sélection belge n’a remporté aucun titre majeur dans toute son histoire, si ce n’est les Jeux olympiques 1920, disputés à domicile, à Anvers. Elle a malgré tout brillé à plusieurs reprises dans les grandes compétitions internationales. En 1986 (4^e) et en 2018 (3^e), les Diables Rouges sont allés jusqu’en demi-finales de la Coupe du monde, sans toutefois parvenir à se qualifier pour l’ultime rencontre. Et en 1980, ils se sont inclinés en finale du championnat d’Europe face à l’Allemagne de l’Ouest (2-1). Par ailleurs, ils ont déjà atteint les demi-finales de la Ligue des nations, en 2020-2021, et ont été éliminés à ce stade par…l’équipe de France (2-3).

Un bilan favorable contre les Bleus

Étonnant. Dans toute leur histoire, la Belgique et la France se sont affrontées soixante-seize fois, essentiellement dans des matches amicaux. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, le bilan est (légèrement) favorable aux Diables Rouges qui l’ont emporté trente fois contre vingt-sept pour leurs voisins français (dix-neuf nuls). Mais pour l’instant, dans les grandes compétitions internationales, ce sont les Bleus qui ont l’avantage. On peut entre autres citer la victoire dans le match pour la troisième place lors de la Coupe du monde 1986 (4-2 après prolongation), la mythique demi-finale du Mondial 2018 (1-0) ou encore le récent huitième de finale de l’Euro 2024 (1-0).

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Une équipe en reconstruction

Comme l’Italie, la Belgique a entamé un nouveau cycle. Après l’échec de l’Euro 2024, certains cadres vieillissants manquent à l’appel durant ce rassemblement de septembre tels que Jan Verthongen – qui a pris sa retraite internationale cet été -, Axel Witsel, Yannick Carrasco, Leandro Trossard ou encore Thibaut Courtois, toujours en froid avec Domenico Tedesco, et Romelu Lukaku qui avait besoin de repos à la suite de son été agité. Trois nouveaux jeunes joueurs ont été intégrés : le défenseur central du Genoa CFC Koni De Winter, le milieu de terrain du Celtic FC Arne Engels (suspendu contre la France) et le (très) prometteur ailier du BV Borussia 09 Dortmund Julien Duranville. Un (petit) rajeunissement qui a pour but de préparer la Coupe du monde 2026.

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Un (jeune) sélectionneur italo-allemand

Après Roberto Martinez, qui a dirigé la sélection entre 2016 et 2022, la fédération belge a confié les rênes des Diables Rouges à un autre entraîneur étranger : Domenico Tedesco. L’Italo-allemand, âgé de seulement 38 ans, a fait ses armes au FC Schalke 04 entre 2017 et 2019. Avec les «Bleus Royaux», il a terminé deuxième de la Bundesliga en 2017-2018, derrière l’intouchable FC Bayern Munich. Il a ensuite poursuivi sa carrière au FK Spartak Moscou (2019-2021), avec qui il a (aussi) été sacré vice-champion de Premier-Liga en 2020-2021. Avant de rejoindre le RB Leipzig (2021-2022)…et de remporter la Coupe d’Allemagne en 2021-2022. De beaux résultats qui ont attiré l’attention des dirigeants belges. Sous contrat jusqu’en juillet 2026, celui qui est connu pour avoir un style assez moderne a pour tâche de faire mieux que son prédécesseur, à savoir, atteindre la finale, voire remporter le Mondial 2026. Difficile.

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En tête du groupe 2 de la Ligue A

La Belgique et la France sont opposées, ce lundi soir (20h45), au Groupama Stadium (Lyon), dans le cadre de la deuxième journée de la phase de groupes de la Ligue des nations. Et pour l’instant, les Diables Rouges sont en tête du groupe 2 de la Ligue A, à égalité avec l’Italie, après leur succès face à Israël (3-1) vendredi dernier. Une victoire obtenue grâce à un doublé de Kevin De Bruyne et un but de Youri Tielemans. En cas de succès face aux Bleus, ils pourraient prendre une belle option en vue des quarts de finale (les deux premiers sont qualifiés). Et mettre en grande difficulté Didier Deschamps et ses hommes. Autant dire qu’il y a de l’enjeu…et qu’il ne faudra pas manquer cette rencontre.

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