«Humiliation», «lamentables», tensions Amorim-Garnacho, Manchester United sur un volcan après sa finale perdue

Une nouvelle désillusion. Le Manchester United FC avait l’occasion, mercredi soir, de sauver sa saison catastrophique en remportant la finale de la Ligue Europa. Mais les Red Devils, au terme d’une nouvelle prestation insipide – leurs adversaires n’ont pas fait mieux, c’est dire le niveau de la rencontre – se sont inclinés sur la plus petite des marques contre le Tottenham Hotspur FC (1-0). «C’est la pire fin possible. Cette saison est inacceptable», a lâché Luke Shaw après la défaite.

Ils étaient lamentables. Absolument lamentables.

Le Daily Mail

Nombreux sont ceux qui partagent cet avis. À commencer par la presse britannique qui n’a pas hésité à égratigner – pour ne pas dire plus – la formation mancunienne. «La saison d’horreur du Manchester United FC se termine par une humiliation», titre The Sun . Le Daily Mail  se montre beaucoup plus dur : «Ils étaient lamentables. Absolument lamentables. Leur performance n’avait rien de rédempteur. Ils étaient une honte pour eux-mêmes et pour leurs supporters, pour Sir Alex Ferguson, qui les regardait dans les tribunes, pour leur glorieuse histoire et pour le football anglais», écrit le tabloïd.

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Un homme en particulier concentre les critiques : Ruben Amorim. Arrivé sur le banc mancunien en novembre dernier – en lieu et place d’un Erik ten Hag à bout de souffle –, le Portugais n’a pas réussi à relever la situation malgré un parcours européen assez intéressant. Mais au-delà de ses résultats désastreux en Premier League, ce qui marque les suiveurs, c’est son incapacité à instaurer son style de jeu et à s’adapter à ses joueurs. «Un modèle de jeu cohérent n’a toujours pas émergé, et la confiance d’Amorim dans son système a semblé trop tenace dans les phases finales à Bilbao lorsque United, prévisible et étouffé, a gardé trois défenseurs centraux sur le terrain malgré le refus évident de Tottenham de quitter sa propre moitié», relève Sky Sports .

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Des tensions entre Ruben Amorim et Alejandro Garnacho

Ses choix aussi ont été critiqués. En particulier celui de titulariser Mason Mount et de laisser sur le banc Alejandro Garnacho, l’un de ses attaquants les plus prolifiques et sans doute l’un des plus aptes à faire des différences balle au pied. Le Daily Star  écrit : «Le patron portugais a attendu et attendu, peut-être trop longtemps, avant d’appuyer sur la gâchette et de procéder à quelques changements.» L’Argentin, entré seulement à la 71^e minute, a par ailleurs montré son mécontentement après la rencontre. «Jusqu’à la finale j’ai joué tous les tours, j’ai aidé l’équipe, mais jouer 20 minutes aujourd’hui… Je ne sais pas», a-t-il déclaré à des médias argentins en zone mixte, avant de rester (très) vague concernant son avenir au club.

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Ruben Amorim, lui a répondu, en conférence de presse : «C’est facile à dire maintenant. Qui a raté une occasion franche en première mi-temps de la demi-finale (contre l’Athletic Bilbao) ? Garnacho. C’est le football», a-t-il répliqué. Pour rappel, l’entraîneur des Red Devils a indiqué qu’il était prêt à partir sans aucune indemnité si le conseil d’administration et les supporters le lui demandaient.

Bruno Fernandes prêt à partir si besoin

Et il n’est pas le seul. Bruno Fernandes, le capitaine du Manchester United FC, s’est aussi dit prêt à laisser sa place, s’il le fallait. «J’ai toujours été honnête. J’ai toujours dit que je resterais ici jusqu’à ce que le club me dise qu’il est temps de partir. J’ai envie d’en faire plus, de pouvoir ramener le club à ses grandes heures, a-t-il indiqué après la finale perdue. Mais le jour où le club pensera que j’en fais trop ou qu’il est temps de se séparer, le football est ainsi. Si le club pense qu’il est temps de se séparer parce qu’il veut récupérer de l’argent ou quoi que ce soit, c’est comme ça.» Les prochaines semaines pourraient ainsi être agitées du côté d’Old Trafford…

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