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l’avenir très incertain de la réforme du mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille


DÉCRYPTAGE – Alors que la révision permettant le passage au scrutin direct dans les trois plus grandes villes de France a été repoussée à de multiples reprises depuis 2022, la nouvelle donne parlementaire laisse planer un doute sur une adoption d’ici les municipales.

La dissolution a rebattu bien des cartes. À deux ans des municipales, la révision de la loi PLM, qui a imposé en 1982 un mode de scrutin indirect dans les trois plus grandes villes de France (Paris, Lyon et Marseille), est enlisée. Alors qu’une poignée de députés du camp présidentiel, comme David Amiel, Benjamin Haddad ou Sylvain Maillard, planchent sur cet aggiornamento depuis deux ans, le projet, d’abord prévu pour l’été 2023 puis repoussé début 2024, a été relégué au second plan après la séquence électorale chargée des dernières semaines.

Problème, le temps file. Le Parlement peut-il s’entendre sur un calendrier raisonnable pour que la réforme soit adoptée avant les scrutins de 2026 ? En minorité à la Chambre basse après les législatives, le petit groupe macroniste qui a mené les travaux tente officiellement de garder espoir. Et fixe une nouvelle date butoir au printemps 2025, soit un peu plus d’un an avant la fin de l’actuel mandat des maires. « Très…

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