CHRONIQUE – Petites phrases et coulisses de la semaine politique.
Comment aborder au mieux la prochaine échéance présidentielle ? À deux ans du scrutin, tous les états-majors politiques sont concentrés sur cette question. Surtout ceux du socle commun, ces partis qui forment le gouvernement actuel. Leur préoccupation est simple : faut-il se différencier ou assumer le bilan des dix ans d’Emmanuel Macron à l’Élysée ? Faut-il se placer en héritier ou en rupture ? Pas si facile quand on sait que les Français ont pris l’habitude d’élire un successeur au profil différent de celui en place.
«Emmanuel Macron n’a qu’un héritier : lui-même, assène un de ses proches pour clore la discussion. En 2027, les candidats seront jugés sur leur projet, pas sur son bilan.» De ce point de vue, la façon dont les concurrents se positionnent n’est pas complètement du goût de ceux qui observent la politique à l’Élysée. «Ils font une erreur en se disant qu’il faut chasser à droite.» La plupart estiment que la France penchant majoritairement à droite dans…
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