les Libanais craignent une intervention du Hezbollah

RÉCIT – Si Téhéran devait opter pour une riposte tous azimuts contre les attaques israéliennes et américaines, la milice chiite, mandataire de l’Iran à la frontière israélienne, pourrait être contrainte d’y participer.
Le Liban « a chèrement payé les guerres menées sur son sol et dans la région et n’a aucun intérêt national à payer davantage, car le coût de ces guerres a été et sera supérieur à ce qu’il est capable de supporter ». La déclaration du président de la République, Joseph Aoun, dimanche, au matin des frappes américaines sur l’Iran, reflète le sentiment général d’un pays épuisé. Elle est aussi un message adressé au Hezbollah. Car même s’il est à la tête de l’État, Joseph Aoun n’est pas entièrement maître de la décision militaire ; La question de la participation au conflit du groupe paramilitaire chiite, allié de l’Iran, se pose, malgré l’affaiblissement de ses forces et sa défaite face à Israël consacrée par l’accord de cessez-le-feu fin novembre 2024.
Depuis, les drones israéliens continuent de vrombir dans le ciel libanais et l’armée israélienne continue de frapper des cibles attribuées au Hezbollah dans le sud ou la plaine de la Bekaa, y compris jusque dans la banlieue de Beyrouth. Dimanche…
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