«Pour François Bayrou, plus dure sera la suite»

CONTRE-POINT – La censure reste une épée de Damoclès sur la tête du gouvernement, et il ne faudra pas attendre longtemps pour que la menace revienne.
Le budget est contesté par les oppositions, critiqué au sein du « socle commun » et pas vraiment assumé par le gouvernement. Mais, au moins, il a été adopté. La non-censure a eu un coût très élevé, mais François Bayrou peut passer à la suite.
Fier d’avoir fait bouger le PS, le premier ministre se fait fort d’avancer maintenant de compromis en compromis et de prouver que la France, grâce à sa méthode, n’est pas condamnée à l’immobilisme. Il a très mal pris qu’Édouard Philippe dise que « nous ne ferons plus rien de décisif dans les deux ans qui viennent ». Des propos qualifiés, dans La Tribune dimanche, d’idée « antinationale ». Rien de moins.
Mais pour s’attaquer aux « Himalayas » qu’il a lui-même répertoriés (l’éducation, l’immigration, le climat, l’industrie…) sans oublier le plus ardu de tous les sommets, celui de la dette, Bayrou a besoin de présenter des projets audacieux – donc potentiellement impopulaires – et de disposer des moyens pour les mettre en œuvre.
Avancer au cas par cas
En termes de calendrier…
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