une première depuis son retour au pouvoir

ANALYSE – Les alliés ultraorthodoxes du premier ministre israélien menacent de se joindre à un vote portant sur la dissolution du Parlement.
Pour la première fois depuis son retour au pouvoir, en décembre 2022, Benyamin Netanyahou affronte une crise politique. Il a tenu bon face aux manifestations géantes de 2023 contre la réforme de la Justice, il est resté solide dans la tempête engendrée par l’attaque terroriste du 7 Octobre et la longue guerre qui s’ensuit. Cette fois, le premier ministre israélien, homme à l’habileté devenue légendaire, va devoir faire appel à tout son talent pour s’en sortir par le haut car la tempête qu’il affronte puise à différentes sources : le cocktail pourrait s’avérer fatal, à court et moyen terme.
Pierres angulaires de sa coalition, alliés depuis deux décennies, les partis ultraorthodoxes menacent de se joindre, mercredi, à une proposition de loi portant sur la dissolution de la 25e Knesset. Elle pourrait être déposée par l’opposition. Le Parlement israélien compte 120 députés. Forte de l’appui des 18 élus du parti Shas et du Judaïsme unifié de la Torah, l’opposition pourrait réunir une majorité…
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