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Zemmour salue «la défaite du wokisme et de toutes les révolutions de la gauche»



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Invité dimanche du «Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Public Sénat», le président de Reconquête a apprécié que le candidat républicain, contrairement à Marine Le Pen, «ne se soumette pas idéologiquement au diktat de la gauche et des médias.»

Il est l’un des seuls au sein de la classe politique à applaudir des deux mains. Quelques jours après la réélection triomphale de Donald Trump à la présidence des États-Unis – il a remporté tous les États clé après la confirmation de sa victoire dans l’Arizona -, Éric Zemmour ne manque pas de compliments à l’égard de la stratégie gagnante du milliardaire américain. Invité dimanche du « Grand Jury-RTL-Le Figaro-M6-Public Sénat, le patron du parti Reconquête a même considéré que la succès du républicain est « beaucoup plus éclatant » qu’il y a huit ans. La raison, selon lui ? 

« La couleur idéologique » de la troisième campagne de l’ancien magnat de l’immobilier contre sa concurrente démocrate Kamala Harris, qui « incarne toutes les révolutions qu’a entreprises la gauche depuis les années 1960. » Alors que l’élection de Donald Trump en 2016 symbolisait une « victoire contre la mondialisation, ses effets délétères sur l’immigration, sur la désindustrialisation, et donc sur l’appauvrissement de la classe ouvrière et des classes moyennes », l’ex-homme d’affaires avait, selon Éric Zemmour, fait à l’époque « une campagne moins offensive contre le wokisme, encore moins offensive contre l’immigration » qu’en 2024. 

« Il y a eu une évolution », a ainsi noté l’ancien candidat à la présidentielle. Qui a tenu à analyser en profondeur le choix des Américains. « Ils ont dit stop » à trois lames de fond : « L’ouverture des États-Unis à une immigration mondiale », « la destruction de tout l’héritage occidental dans les universités, les écoles », ainsi que « la mondialisation, la délocalisation d’entreprises vers la Chine, la prolétarisation de toute la classe ouvrière ». « C’est la défaite du wokisme et de toutes les révolutions de la gauche », s’est-il enorgueilli.

Le Pen «perd toutes les élections»

S’il assume de « s’inspirer » du républicain sur « le fond », Éric Zemmour assure ne s’être jamais pris pour le « Trump français ». Valide-t-il pour autant le style impulsif du septuagénaire ? « Un caractère n’est pas mauvais ou bon, ça dépend des circonstances, a-t-il évacué. Un modéré raisonnable sera parfait pour des situations de tranquillité ». À l’inverse, « quelqu’un de déterminé, d’impétueux, sera idéal pour des circonstances tempétueuses ». «Nous sommes dans un temps de tempête. »

L’occasion pour le patron de Reconquête de dénoncer la « propagande médiatique » qu’a subie le candidat républicain. Mais aussi de décocher une flèche à l’encontre de Marine Le Pen, dont il a pourfendu l’entreprise de « dédiabolisation, (la) soumission au diktat de la gauche et des médias. » « Donald Trump gagne avec une stratégie qui est à l’opposé, il affronte les médias, ne se soumet pas idéologiquement », a-t-il pointé. Éric Zemmour a beau reconnaître que la chef de file des députés RN progresse de présidentielle en présidentielle, il remarque toutefois qu’« elle perd finalement toujours les élections. »


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