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à l’Assemblée, les opposants à la réforme veulent déjà profiter de la « suspension » pour arracher l’abrogation


ANALYSE – En ouvrant la voie à une remise en question de son texte dans l’Hémicycle, l’exécutif saurait où les débats commenceraient mais n’aurait aucun moyen de contrôler jusqu’où ils pourraient aller.

Une Assemblée nationale à feu et à sang. Des débats à rallonge. Des jours et des nuits dans l’Hémicycle. Des manifestations toutes les semaines. Un 49.3 dégainé, et une censure évitée à 9 petites voix près. En 2023, les discussions parlementaires sur la réforme des retraites furent parmi les plus violentes de ces dix dernières années au Palais Bourbon. Elles se soldèrent par l’adoption dans la douleur de la très contestée loi Borne, qui prévoit le report progressif de l’âge légal à 64 ans et qui, depuis, n’a jamais cessé de revenir dans l’actualité. Pendant les législatives de 2024, du Nouveau Front populaire (NFP) au Rassemblement national, une très large partie des oppositions ont donc fait campagne pour l’abrogation de ce texte, défendue en son temps par le ministre du Travail de l’époque, Olivier Dussopt.

Une fois les élections passées, le débat autour d’un hypothétique retour en arrière n’a jamais pu revenir de manière concrète dans l’Hémicycle, tantôt à cause de l’obstruction parlementaire…

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