À deux ans de la présidentielle, Dominique de Villepin goûte à une popularité retrouvée et entretient le mystère

PORTRAIT – Nouvelle coqueluche d’une partie de la gauche, l’ancien premier ministre chiraquien prépare de plus en plus ouvertement une candidature. Mais il doit encore prouver qu’il peut transformer sa popularité en bulletins de vote.
La vie politique a parfois de faux airs de salle de marchés. À l’aube de l’élection présidentielle, mère de toutes les batailles, le jeu des pronostics forme des bulles spéculatives qui gonflent puis souvent éclatent. Combien d’analystes politiques se sont déjà cassé les dents sur l’implacable réalité ? Ces derniers mois, le nom de Dominique de Villepin s’affiche en grand sur les bandeaux des chaînes d’information en continu et en une des journaux. Les observateurs s’interrogent sur la possibilité d’un grand retour, dans une chorégraphie bien connue, orchestrée au moins en partie par le premier intéressé.
L’ancien homme fort de la chiraquie connaît bien ce qu’il appelle avec dédain «le système politico-médiatique» pour en avoir été un acteur de premier plan des années durant : secrétaire général de l’Élysée, ministre, premier ministre, éphémère candidat à l’élection présidentielle… Il n’ignore pas qu’en multipliant les apparitions, en égratignant tel ou tel ministre en vue, en…
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