Emmanuel Macron de nouveau rattrapé par les crises sécuritaires
DÉCRYPTAGE – Le chef de l’État comptait célébrer cette semaine des succès économiques de la France en termes d’attractivité et d’énergie. Son agenda est une nouvelle fois percuté sur son flanc faible : l’autorité de l’État.
Des vents mauvais ont eu raison de son équipée au large. Emmanuel Macron a annulé mercredi, à la dernière minute, un déplacement à Fécamp, en Seine-Maritime, où il devait inaugurer un parc éolien en mer. Le climat insurrectionnel en Nouvelle-Calédonie a percuté l’agenda initialement prévu. Le chef de l’État a convoqué un Conseil de défense et de sécurité nationale, à l’issue duquel il a décidé de déclarer l’état d’urgence sur le territoire d’outre-mer. Le décret a été pris l’après-midi même, en Conseil des ministres.
La veille, c’est l’Hexagone qui a replongé dans l’angoisse sécuritaire avec le braquage sanglant d’un fourgon pénitentiaire pour faire évader un détenu, dans l’Eure. La traque du commando qui a tué deux agents pénitentiaires et en a blessé trois autres a aussi été évoquée dans le huis clos du Conseil de défense à l’Élysée. « L’enquête progresse », a un peu plus tard assuré Gabriel Attal à l’Assemblée nationale, en répétant que les criminels « paieront ».
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Ces drames bien distincts…
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