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Emmanuel Macron et la Nouvelle-Calédonie, sept ans de relations tourmentées


Emmanuel Macron, le 5 mai 2018, à Wadrilla, sur l’île d’Ouvéa, lors de son premier déplacement en Nouvelle-Calédonie.
LUDOVIC MARIN / AFP

RÉCIT – Alors que l’archipel français du Pacifique a basculé dans la violence, la gestion du dossier calédonien par le chef de l’État raconte sept ans de tâtonnements, de négociations menées avec doigté, mais aussi de maladresses.

Emmanuel Macron manifeste l’ardeur des grands jours, ce 26 juillet 2023. Au rez-de-chaussée du haut-commissariat de Nouméa, ce bâtiment de style colonial où la République a l’habitude de recevoir, il vient de réunir les principaux élus de Nouvelle-Calédonie. Une fois la table quittée, une discussion informelle s’improvise. Le chef de l’État se montre volontiers pressant. « C’est maintenant ou jamais », lance-t-il, en mettant en garde contre le « risque » du « retour en arrière » et « de l’immobilisme ».

Le président de la République, en visite pour la deuxième fois dans l’archipel du Pacifique, veut avancer, après trois « non » successifs aux référendums sur l’indépendance. En suivant les étapes prévues par l’accord de Nouméa, « j’ai tenu parole », insiste-t-il devant les responsables locaux. Désormais, dit-il, « je compte sur vous ».

Histoire troublée

Charge à eux de trouver un accord sans tarder, pour tirer les conclusions de ces consultations. Un nouveau statut est censé ancrer la Nouvelle-Calédonie dans…

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