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«Fin de vie, les effets trompeurs d’un calendrier étiré»


CONTRE-POINT – Le temps est souvent présenté comme un moyen d’aboutir à des compromis.

Le débat sera long. Ce n’est qu’en 2025 que sera voté l’«aide à mourir» voulue par Emmanuel Macron. On aurait tort d’y voir une volonté spécifique de prendre le temps d’un débat apaisé. C’est la règle pour un texte de cette nature. De la toute première loi de bioéthique, en 1994, à sa dernière révision, en 2021, autorisant la PMA pour toutes, il a toujours fallu un à deux ans de temps parlementaire. Parce qu’une commission ad hoc est mise en place, procédant à de nombreuses auditions. Et parce que l’exécutif s’interdit de recourir à la procédure d’urgence.

Ce temps long est triplement trompeur. Il l’est d’abord parce que le coup d’envoi est délibérément précoce. L’examen du texte commencera le 27 mai à l’Assemblée. Soit dans la dernière ligne droite de la campagne européenne. Or l’exécutif sait que l’opinion est très majoritairement favorable à l’euthanasie et que les oppositions de droite ou du RN sont tétanisées à l’idée d’être assimilées au camp des conservateurs. Comme il l’a fait avec…

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