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Jordanie, Irak, Égypte… comment se positionnent les pays arabes après l’attaque de l’Iran contre Israël ?


Une banderole représente des missiles lancés depuis une représentation de la carte de l’Iran dans le centre de Téhéran, le 15 avril 2024.
ATTA KENARE / AFP

DÉCRYPTAGE – La Jordanie a intercepté des missiles iraniens pour aider l’État hébreu à se défendre, tandis que l’Irak les a laissés franchir son espace aérien. L’Égypte et l’Arabie saoudite ont appelé à la désescalade.

Les drones et missiles envoyés d’Iran pour frapper Israël samedi soir ont violé l’espace aérien de plusieurs pays. Mais tandis que la Jordanie a réagi en interceptant les projectiles, l’Irak s’est contenté de fermer son espace aérien face aux risques de sécurité pour les avions de ligne. Idem pour la Syrie et le Liban. Ailleurs dans le Golfe, d’autres États ont appelé à la désescalade. Dans des communiqués distincts, l’Arabie saoudite a appelé à «la plus grande retenue» et l’Égypte s’est inquiétée du «risque d’expansion régionale» de la guerre.

L’aide de la Jordanie pour arrêter les missiles n’est pas surprenante. Depuis le traité de paix signé avec Israël en 1994, les deux pays ont développé une intense coopération économique, qui permet à la dynastie des Hachémites de se maintenir au pouvoir. Le royaume, par exemple, dépend d’Israël pour l’approvisionnement en eau, dont le royaume manque cruellement. «La Jordanie a une économie totalement assistée», explique le géographe Fabrice Balanche…

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