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Gabriel Attal tente de rassurer sa majorité


Gabriel Attal lors d’une séance de questions au gouvernement, le 26 mars, à l’Assemblée nationale.
JULIEN DE ROSA/AFP

DÉCRYPTAGE – Le premier ministre donne des gages à son camp en ouvrant le chantier périlleux de la taxation des rentes.

Vent de fronde en macronie. Depuis que Gabriel Attal a confirmé la semaine dernière qu’il compte donner un nouveau tour de vis aux règles de l’assurance-chômage, via une baisse de la durée d’indemnisation – de 18 à 12 mois au minimum-, plusieurs voix s’élèvent contre ce projet dans son camp. Dimanche, le député (Renaissance) Sacha Houlié, figure de l’aile gauche de la majorité, a dit son opposition, dans «Le Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Paris Première». «Il ne faut pas faire de mesures d’économies sur les chômeurs», «alors que le chômage ne baisse plus», a-t-il déclaré, en écho à son collègue Clément Beaune. De fait, le nombre de demandeurs d’emploi a cessé de baisser en fin d’année dernière, compromettant les espoirs de «plein-emploi» affichés par Emmanuel Macron.

Le premier ministre a directement répondu à Sacha Houlié, mardi, lors de la réunion des députés Renaissance, à l’Assemblée nationale. «Quand je t’entends dire qu’il ne faut pas réformer parce que le chômage stagne, je ne suis pas…

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