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le dilemme des candidats face au réseau chinois


Jordan Bardella rassemble 1,1 million d’abonnés et 23,8 millions de likes sur le réseau social chinois.
DREW ANGERER/Getty Images via AFP

DÉCRYPTAGE – Le réseau social chinois est une place numérique devenue essentielle chez les jeunes.

Être ou ne pas être sur TikTok : telle est la nouvelle question. Quatre siècles après la célèbre réplique shakespearienne de Hamlet, l’alternative est remise au goût du jour en pleine campagne des européennes. Dans une période où les réseaux sociaux ont pris une place fondamentale dans la fabrication du choix des électeurs, une interrogation agite les états-majors politiques: faut-il ou non rester sur l’application chinoise régulièrement accusée de récupérer les données de ses utilisateurs pour mieux les espionner au profit de Pékin?

Ayant fait de la lutte contre les influences étrangères son cheval de bataille, la tête de liste PS-Place publique, Raphaël Glucksmann, qui réclame une commission d’enquête au Parlement européen sur le sujet, a pris, à cet égard, une décision radicale: fermer son compte. Pourquoi?

C’est une question de cohérence. Ce réseau social, c’est une pompe à donner au service du Parti communiste chinois

Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique

«C’est une question de cohérence. Ce réseau social, c’est une pompe à donner au service du Parti communiste chinois», avait rétorqué l’essayiste début avril sur France 2. Surtout, il…

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