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L’Italie en position de vulnérabilité face aux ingérences russes


Le ministère italien des Affaires étrangères, la Farnesina.
ANDREAS SOLARO/AFP

DÉCRYPTAGE – Un sénateur demande notamment à ce que l’Italie se dote d’une agence de surveillance de la désinformation, sur le modèle de la Viginum française.

À Rome

Si Giorgia Meloni parvient à maintenir la ligne atlantiste de l’Italie sur la défense de l’Ukraine, c’est contre un fort courant prorusse italien. Son allié de la Ligue, Matteo Salvini, qui avait noué une alliance avec Russie unie en 2017, n’a cessé de professer publiquement ses sympathies pour Poutine, faisant de l’Italie le maillon faible de l’alliance. Surtout, Rome fait face à une «menace hybride» venue de Moscou: «Les ingérences de Moscou ont redoublé depuis la chute du gouvernement Draghi, estime Marta Ottaviani, auteur de Brigate russe (1), car Moscou cherche à reconquérir l’influence qu’il avait perdu sous Draghi, qui avait lancé le mouvement d’émancipation du gaz russe.»

Au point que le chef d’état-major, l’amiral Cavo Dragone, et la directrice des services secrets, Elisabetta Belloni, ont, contre les usages, tous les deux alerté les élus sur les risques d’ingérences russes lors des prochaines élections. «Cette accusation sans détour signifie que la propagande russe est conduite…

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