Olivier Hoslet / REUTERS
Un sommet économique mercredi soir s’est mué en réunion pour établir la posture des Vingt-Sept quant aux tensions entre Israël et l’Iran.
Correspondante à Bruxelles
Ce devait être avant tout un sommet économique consacré au décrochage de la compétitivité de l’UE face à ses concurrents, États-Unis en tête, et à la stratégie à adopter pour remettre l’Union en selle. Mais l’attaque de l’Iran sur Israël le week-end dernier en réponse à une frappe du 1er avril contre son ambassade à Damas a amené les Vingt-Sept à bousculer l’ordre du jour de la réunion. Il a été décidé que le début du sommet, mercredi soir, serait consacré à la situation au Moyen-Orient, en veillant à ne pas faire passer l’Ukraine au second plan.
Alors que les Européens sont loin d’être alignés vis-à-vis d’Israël, les 350 drones et missiles iraniens lancés vers l’État hébreu ont eu pour effet de resserrer les rangs. Ils ont donné, mercredi soir, leur feu vert politique à de nouvelles sanctions de l’UE contre Téhéran, selon la ligne également définie par le G7. «Nous devons nous adapter, étendre les sanctions contre l’Iran», avait déclaré le président français Emmanuel…
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