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Contre la transparence du champ de bataille, l’art du camouflage


Sur les terrains d’affrontement actuels, la combinaison des drones, des satellites, des moyens d’interception électromagnétique et cyber ou du renseignement d’origine humaine a rendu presque impossible aux armées de se dissimuler aux yeux de l’adversaire.
GENYA SAVILOV/AFP

REPORTAGE – Le deuxième régiment de hussards est un régiment d’exception, le seul dans son genre au sein de l’armée de terre. Il est spécialisé dans les missions d’infiltration et de camouflage.

Envoyé spécial à Haguenau

Dans la forêt près du camp Oberhoffen, à Haguenau, où ils s’entraînent, les soldats du 2e régiment de hussards (2e RH) ont parfois l’Ukraine en tête. Ils ont vu les images de drones qui captent chaque mouvement sur la ligne de front. «Le drone complique la préparation de la mission. C’est un facteur anxiogène, explique le sergent-chef Romain. Le drone est attiré par la lumière ou le mouvement». Les soldats ont aussi observé les techniques d’infiltration employées par les Ukrainiens. «Ils ont utilisé des quads électriques» pour rendre leurs déplacements moins bruyants, note le brigadier Alex. Un autre s’interroge sur la guerre électronique, qui fait rage pour localiser les transmissions: «Ils ont réintroduit des communications filaires.»

Avec un dernier, on évoque les opérations ukrainiennes qui ont permis de pirater un réseau de caméras de surveillance de supermarché, en zone occupée, pour observer les mouvements russes. «Nous regardons ce qui se passe en Ukraine

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