trente ans après le drame, Imola pleure toujours la légende brésilienne
REPORTAGE – Sur le circuit où il est tragiquement décédé le 1er mai 1994, les admirateurs du Brésilien continent de se rassembler devant son mémorial, devenu un lieu de pèlerinage.
Envoyé spécial à Imola
Des drapeaux par centaines, sur des dizaines de mètres, tapissant le grillage. Ils viennent de partout, du Brésil évidemment, d’Argentine, de Slovaquie, de Serbie, de Pologne, du Liban et même de la Bretagne. Certains pendent, délavés par le temps. D’autres, éclatants, sont solidement attachés à côté d’écriteaux de témoignage, de cadenas, de roses et de tee-shirts ou de maillots de foot saluant la mémoire de l’idole. Dans le virage du Tamburello, où il a trouvé la mort après avoir percuté à 212 km/h le mur de béton avec sa Williams-Honda le 1er mai 1994, Ayrton Senna est aussi là. Ou plutôt la magnifique statue de bronze signée de l’artiste Stefano Pierotti le représentant.
Assis au sommet d’un socle de bronze, le Brésilien a la tête baissée et le visage fermé dans sa combinaison de pilote. Ses mains sur lesquelles un bouquet aux couleurs du Brésil a été déposé sont jointes, comme si la légende des circuits priait face à cette courbe maudite et qui lui enleva la vie…
Apsny News