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à Bir Zeit, un écho singulier aux universités occidentales


À l’université palestinienne de Bir Zeit, une dizaine de tentes ont été disposées, comme celles qui fleurissent dans les facultés américaines ou françaises.
Guillaume de Dieuleveult / Le Figaro

REPORTAGE – Malgré la guerre à Gaza et l’intifada qui couve en Cisjordanie, Bir Zeit semble calme. Mais la moindre étincelle pourrait déclencher une explosion.

Envoyé spécial à Bir Zeit

Plus personne ne porte de keffieh à l’université palestinienne de Bir Zeit. Dans les facultés d’Occident, cette coiffe traditionnelle est arborée comme un symbole de résistance par les étudiants propalestiniens. Mais là, au cœur de la Cisjordanie, un territoire militairement occupé par Israël depuis 1967, c’est un accessoire passé de mode. Bir Zeit n’en est pas moins un haut lieu du militantisme étudiant, où la résistance à «l’occupation coloniale», comme on désigne ici Israël, fait consensus. C’est pourquoi les slogans des étudiants occidentaux porteurs de keffieh trouvent dans cette université palestinienne un terreau favorable.

Le visage maquillé, encadré par un voile noir, Ramda, étudiante en première année de business management , observe les mots écrits sur une grande banderole déployée au pied de l’université de droit. À côté d’images de pastèques, symbole en Palestine de la résistance palestinienne, elle lit: «Palestine libre de la rivière à la mer», «gloire…

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