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En Méditerranée, le «Charles de Gaulle» donne des gages à l’Otan


Avec le porte-avions «Charles de Gaulle»
, la marine passe un cap.
461641282/Florence Piot – stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE – Le groupe aéronaval sera placé sous commandement allié durant l’exercice Neptune Strike.

Durant l’exercice Neptune Strike 24, qui commence vendredi, le porte-avions Charles de Gaulle et le groupe aéronaval (GAN) qui l’accompagne passeront sous le commandement de l’Alliance atlantique. Si le signal stratégique est assumé, il s’agit en réalité d’une vraie fausse première. «Auparavant, seuls les “effecteurs” (les avions ou un seul bâtiment, NDLR) étaient mis à disposition de l’Otan», expliquait il y a quelques jours le contre-amiral Jacques Mallard, qui commande le GAN pour son nouveau déploiement opérationnel. Avec le porte-avions, la marine passe un cap.

Cette fois, l’ensemble du groupe aéronaval, composé d’un sous-marin nucléaire d’attaque et de plusieurs frégates de défense, a été intégré dans la chaîne de commandement alliée pour mieux comprendre son fonctionnement, dit-on au sein de la marine. «Pour faire une comparaison avec l’armée de terre, il s’agit de s’entraîner au niveau brigade», ajoutait le contre-amiral. Comme le reste de l’armée française, la marine veut montrer…

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