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large vainqueur à Lorient, le PSG fait le boulot… mais devra encore attendre (un peu) pour fêter son titre


Ousmane Dembélé s’est fendu d’un doublé contre les Merlus, son premier sous les couleurs parisiennes.
DAMIEN MEYER / AFP

Le Paris Saint-Germain a fait le travail en l’emportant sur le terrain du mal classé lorientais ce mercredi, en match en retard de la 29e journée. Le titre est à portée de main.

«Champion ? Faut attendre hein… On va voir dans l’avion comment ça se passe». Signé Kylian Mbappé, en quittant le Moustoir. C’est tout vu. Les hommes de Luis Enrique l’ont emporté à Lorient (1-4) ce mercredi, en match en retard de la 29e journée de Ligue 1. Ils auraient été sacrés si le Losc avait pris un ou des points à Louis II face à l’AS Monaco plus tard dans la soirée, ça n’a pas été le cas (1-0). Ce sera peut-être pour samedi (21h) et la réception du Havre, lors de la 31e levée. Pour leur part, les Merlus restent scotchés à la 17e place au classement de Ligue 1, et donc en position de relégables, eux qui ont subi la loi d’Ousmane Dembélé et Kylian Mbappé, deux buts chacun.

Neuf changements dans le 11 parisien par rapport au large succès décroché face à Lyon (4-1), dimanche dernier, au Parc des Princes. Cela n’empêchait pas le PSG de rapidement s’installer dans le camp lorientais, sans toutefois inquiéter Mvogo. En fait, la première vraie occasion était à mettre au crédit des Merlus, pas impressionnés, un centre en retrait de Louza pour le titi Kari, qui manquait le cadre (12e). Il avait aussi cette tête de Laporte (19e). Créer du danger, c’est bien. Marquer, c’est mieux. En solo, au talent, Dembélé faisait mouche (0-1, 19e). Avec un peu de réussite, Mbappé l’imitait (0-2, 22e). Dur pour Lorient, qui ne baissait pas la tête, à l’image de cette frappe lointaine du gauche de Louza (28e). Quel arrêt de Donnarumma sur une tête piquée de Bakayoko sur corner (31e) ! Temps fort breton, avec de belles séquences balle au pied, et Kroupi un poil trop court sur un centre (34e). Paris bouclait finalement le premier acte assez tranquillement (0-2 MT).

Lorient y a (un peu) cru

Que faire pour Régis Le Bris, quelles ficelles tirer, sur quels boutons appuyer ? Il y a eu de bonnes choses dans le contenu pour les Merlus. Mais le score était ce qu’il était. Et le talent, bien plus conséquent côté parisien. Lorient-PSG, c’était la pire défense de L1 contre la meilleure attaque. Un monde entre les deux clubs. En tout cas, pas de changement à la reprise, avec un début de seconde période sur un faux rythme. Quelques situations pour les locaux, mais… un nouveau but pour les visiteurs, impitoyables. Mbappé s’est amusé de Adjei avant de servir Dembélé, seul face à la cage (0-3, 60e).

Lequel Mbappé, non utilisé face à l’OL, n’a pas donné sa part au chien à la perte. Les crocs. Et il n’était pas loin de s’offrir son doublé, contrarié par Mvogo (72e). Partenaire de «KM» au sein de l’équipe de France championne du monde en 2018, Benjamin Mendy délivrait un authentique caviar pour la tête de Bamba, qui ne laissait pas passer l’occasion de se rassurer à titre personnel et de relancer, un peu, le suspense (1-3, 73e). Revigorés par ce but, et alors que Luis Enrique pianotait sur son banc en vue des prochaines échéances, les Lorientais poussaient et espéraient un miracle. Kasteris et Abergel alertaient tour à tour Donnarumma (80e). Paris désorganisé, dans le dur, bousculé. Servi par Kylian, Ethan Mbappé n’était pas loin de climatiser le Moustoir (84e). Dembélé aussi (85e). C’est «KM» qui s’en chargeait d’un bel enroulé (1-4, 90e). 43e but en 43 matches. Qui dit mieux (1-4 score final) ?

Il reste un mois avant la fin de la saison. On est content, mais il reste des choses à accomplir. L’équipe doit rester concentrée.

Luis Enrique

«Nous allons prendre l’avion avec le sentiment du devoir accompli et d’avoir fait un match sérieux qui nous a permis de prendre les trois points», a déclaré Luis Enrique, savourant après avoir vu son équipe «donner sa meilleure version avec des changements dans le 11 de départ et l’intégration des jeunes». En attendant, la fête attendra pour les Parisiens. «C’est sûr que là, on est proche de la victoire», souffle le coach espagnol de 53 ans, espérant que le PSG ait non pas sept mais huit matches encore à jouer en 2023-24. Cette ultime rencontre, ce serait évidemment la finale de Ligue des champions, le 1er juin, à Wembley (Londres). «Il reste un mois avant la fin de la saison. On est content, mais il reste des choses à accomplir. L’équipe doit rester concentrée», martèle-t-il. En cas de succès face au Havre samedi, les Rouge et Bleu mettraient en tout cas un terme définitif au suspense pour le titre en L1.


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