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l’armée attend ses premiers Colibri en 2025


Avec une commande de 2000 drones, et même s’il s’agit d’équipements relativement complexes, l’armée ­semble bien en deçà de la consommation d’armes en Ukraine.
GENYA SAVILOV/AFP

ANALYSE – Le développement de munitions téléopérées (MTO), c’est-à-dire de drones sacrifiables, a été érigé en priorité par le ministère des Armées.

Deux tiers des chars russes détruits en Ukraine ces derniers mois l’ont été grâce à des drones FPV, de petits engins volants pilotés via des lunettes de réalité virtuelle. Cette estimation, reprise par l’Institut pour l’étude de la guerre (ISW), qui suit quotidiennement l’évolution du conflit, illustre la place prépondérante de ces armes. Dotés d’une charge explosive, les drones remplacent les obus.

Un «game changer»

Équipés de moyens de détection, ils servent des missions de reconnaissance. Suivant leur taille, ils peuvent être utilisés sur le front ou dans la profondeur. L’armée française, qui a raté le tournant technologique, tente de rattraper son retard. Entre les industriels et la direction générale de l’armement, on se rejette la responsabilité.

Le développement de munitions téléopérées (MTO), c’est-à-dire de drones sacrifiables, a été érigé en priorité par le ministère des Armées. Les drones «sont un “game changer” pour l’armée ukrainienne», a déclaré en mars le ministre Sébastien Lecornu, en annonçant…

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