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Laura Blajman-Kadar, vivre après le 7 octobre


Laura Blajman-Kadar, rescapée du 7 octobre 2023 en Israël, le 25 mars, à Paris.
François BOUCHON /François Bouchon / Le Figaro

PORTRAIT – Cette trentenaire franco-israélienne a survécu à la journée la plus meurtrière de l’histoire d’Israël. Depuis, elle témoigne pour le retour de la centaine d’otages toujours aux mains des terroristes du Hamas.

L e 7 octobre 2023, à 6h28, dans le Néguev, au sud d’Israël, alors que les étoiles s’effacent pour laisser place à un bleu azur, Laura Blajman-Kadar, 35 ans, lève ses yeux marron clair sur un ciel soudain constellé d’étincelles. La co-organisatrice franco-israélienne de ce festival de musique électronique, Nova, ex-garde-frontière, comprend que le système de protection sol-air israélien s’active à protéger l’état hébreu des roquettes du Hamas. La fête est finie.

Sous ce «Dôme de fer», plusieurs milliers de festivaliers fuient comme ils le peuvent. Ils l’ignorent encore, mais ces explosions amorcent l’opération terroriste Déluge d’al-Aqsa, la journée la plus meurtrière de l’histoire d’Israël. Avec son mari et des amis, elle se réfugie dans leur caravane ; ils entendent, sans jamais voir, les terroristes islamistes du Hamas vider leurs chargeurs sur les noceurs, au cri d’Allah akbar. Les corps tombent sous les rafales, à quelques mètres. Parfois, elle perçoit même des rires. Les balles sifflent…

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