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le récit de l’envoyé spécial du Figaro


REPORTAGE – Le mouvement Forum des otages soutient et coordonne des actions pour ne pas oublier la situation des otages.

Correspondant à Jérusalem

Une barbe fournie lui dévore le visage: depuis le 7 octobre, Yair Moses a cessé de se raser. C’était il y a sept mois, 214 jours ce mardi. Ce jour-là, au cours de l’attaque terroriste du Hamas, son père Gadi Moses, 79 ans, et sa femme Margalit, 78 ans, ont été enlevés. Ils étaient résidents du kibboutz Nir Oz, une des communautés martyres de ce «samedi noir», comme le désignent les Israéliens. Margalit a été libérée lors de la trêve négociée en novembre. Mais Gadi, qui a eu 80 ans le 12 mars, se trouve toujours quelque part dans la bande de Gaza. Le dernier signe de vie qu’en a reçu son fils est une vidéo diffusée le 19 décembre par le Djihad islamique palestinien. On y voit un homme au visage cireux, vieilli, creusé par la fatigue. Après sept mois de captivité, qu’est-il devenu? Cette question hante Yair Moses.

Dans sa vie d’avant le 7 octobre, ce solide quinquagénaire était ingénieur dans une entreprise de la tech. Habitant Ramat Gan, dans la banlieue de Tel-Aviv…

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