Français

percée historique des héritiers de la branche de l’ETA


Pello Otxiandano célèbre le score historique et les 27 sièges attribués au Parlement régional des indépendantiste de EH Bildu, une coalition politique considérée comme l’héritière du défunt groupe armé ETA.
ANDER GILLENEA/AFP

DÉCRYPTAGE – La droite nationaliste continuera de diriger la région, mais elle est concurrencée par une gauche indépendantiste.

À Madrid

Le quasi-match nul entre la gauche indépendantiste et les nationalistes modérés constitue, dans le presque inaltérable paysage politique basque espagnol, la grande nouveauté des élections régionales tenues dimanche dans la communauté autonome. «Un changement de cycle», diagnostiquait El Pais dans son éditorial, lundi. «Un changement d’époque», répondait El Mundo. Certes, le Parti nationaliste basque (PNV, centre droit) est arrivé premier en voix (35,22 %), comme il l’a toujours été lors des douze précédentes élections régionales depuis la mort de Franco. C’est vrai, le PNV est assuré, grâce au soutien du Parti socialiste (PSE, 14 % des voix, 12 élus), de gouverner quatre ans de plus cet Euskadi qu’il a dirigé 41 des 44 années de vie démocratique. Bien sûr, son chef de file, Imanol Pradales, qui fêtait ses 49 ans dimanche en même temps que sa victoire électorale, peut déjà s’imaginer Lehendakari, président régional, et succéder à un autre PNV, Iñigo Urkullu…

Mais, pour la toute première…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous


Apsny News

İlgili Makaleler

Bir yanıt yazın

Başa dön tuşu