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face à l’impatience de l’opinion, Gabriel Attal promet un «vrai sursaut d’autorité»


Le premier ministre Gabriel Attal, ce jeudi à Viry-Châtillon (Essonne).
BERTRAND GUAY / AFP

Confronté à la multiplication des faits divers tragiques, le premier ministre réinvestit le domaine régalien. 100 jours après sa nomination à Matignon, il doit transformer les slogans en actes.

Il a choisi Viry-Châtillon, ville de l’Essonne endeuillée par la mort du jeune Shemseddine, passé à tabac au début du mois par des mineurs, pour proposer un « vrai sursaut d’autorité». Gabriel Attal, qui vient de passer le cap des 100 jours à Matignon, le promet: «la culture de l’excuse, c’est fini».

Neuf mois après les émeutes urbaines qui ont enflammé le pays et alors que des faits divers tragiques continuent de crisper l’opinion, l’exécutif délivre enfin l’esquisse d’une réponse globale pour répondre à l’impatience. «Le silence est parfois un cri», admet Gabriel Attal confronté à des citoyens «qui ne disent rien alors qu’au fond ils n’en pensent pas moins». Au moment où le Rassemblement national domine la campagne des élections européennes, il entend «répondre à la sidération de nos concitoyens». L’obligation d’en passer par ce nouveau discours, «c’est l’échec de la politique du président de la République depuis sept ans», a tancé – avant son prononcé – le président du Sénat Gérard Larcher…

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