Français

«La proportionnelle, cette réforme dont on parle toujours sans jamais la faire»


Yaël Braun-Pivet, à l’Assemblée nationale, le 7 février.
MIGUEL MEDINA/AFP

CONTRE-POINT – S’il y a une désaffection des Français pour la vie politique et pour les élections, c’est bien qu’il y a problème sur les mandats représentatifs: sur la manière de les exercer, mais aussi sur la manière de les désigner.

C’est devenu l’arlésienne des réformes institutionnelles. La proportionnelle: Emmanuel Macron l’avait promise en 2017, puis avait renoncé. François Bayrou la réclame chaque année sans être écouté. À son tour, Yaël Braun-Pivet remet le sujet sur le tapis. Avec une solution clé en main: le scrutin de liste dans les départements désignant 11 députés ou plus (soit 11 sur 101) et le maintien du majoritaire dans les autres.

Sur le papier, rien de plus facile à mettre en œuvre. Contrairement à une loi constitutionnelle, il suffit d’une majorité simple à l’Assemblée pour l’adopter. Dans les sondages, les Français y sont favorables de manière constante et écrasante. Enfin, du RN à LFI en passant par le MoDem et – du moins à l’origine – Renaissance, les forces politiques souhaitent une telle réforme. Et pourtant: on en parle toujours, on ne le fait jamais.

Il y a toujours une bonne raison pour remettre à plus tard. Comparées au pouvoir d’achat, à l’immigration, à l’école ou à la santé, aux menaces…

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