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«le déficit public, une voie fiscale entre refus des “tabous” et absence de “dogme”»


Le premier ministre français Gabriel Attal dans les studios TF1, le 27 mars 2024.
ALAIN JOCARD/AFP

CONTRE-POINT – Gabriel Attal devrait être clair. Sur les impôts, mais aussi sur les économies qu’il faudra faire.

Gabriel Attal sait parler clair. Sur l’assurance-chômage, s’il a consenti un délai aux partenaires sociaux, chacun a compris qu’il y aurait une réforme réduisant notamment la durée d’indemnisation. Cette clarté est même un argument pour convaincre les gendarmes financiers de tout poil qu’il n’aura pas la main qui tremble. Gabriel Attal sait parler clair. Quand, dans le même entretien sur TF1, il fustige le «pas de vague» contre l’islamisme, il ne tourne pas autour du pot.

Quand Gabriel Attal n’est pas clair, cela se remarque donc d’autant plus. Et sur les hausses d’impôts, il n’a pas été clair. On a bien compris qu’il n’en voulait pas ; on ne jurerait pas qu’il n’en fera pas. Certes, il a vanté, et à juste titre, le fait que l’exécutif macronien ne soit jamais revenu sur ses décisions fiscales de 2017. Certes, il a rappelé que la France battait déjà des records en matière de prélèvements et que les «riches» étaient déjà taxés plus que dans bien d’autres pays. Mais le premier ministre a ensuite…

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