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le destin de Joselu, les 3 minutes en enfer du Bayern… Les tops et les flops


Mené jusqu’à la 88e minute, le Real a su renverser le Bayern Munich en demi-finale retour de Ligue des Champions (4-3 score cumulé).

TOPS

Joselu, quel destin

Il découvrait la Ligue des Champions cette saison avec le Real Madrid. Il s’en souviendra sûrement toute sa vie. Joselu, 34 ans, est rentré à la 81e minute de jeu en remplacement de Valverde, comme dans un coup désespéré d’Ancelotti. Ce fut un coup de génie. L’attaquant espagnol a d’abord profité d’une faute de main de Neuer après une frappe ratée de Vinicius, pour inscrire le but égalisateur. À cet instant-là, l’histoire est déjà belle. Elle devient historique trois minutes plus tard lorsqu’il reprend un centre de Rüdiger et envoi le Real à Wembley. Joselu entre par la grande porte dans l’histoire du Real. Chapeau !

La résilience du Real

Ce Real est insubmersible ! Et si seulement c’était la première fois… Ce club a vraiment une relation particulière avec cette compétition. On pensait que le Bayern avait fait le plus dure dans cette demi-finale en ouvrant le score au stade Santiago-Bernabeu. Et comme toujours, ce Real nous fait mentir. Par sa force collective et sa résilience. Les joueurs du Real ont su faire briller une individualité, Joselu. Et au moment d’enfoncer le clou ils ont su faire ce qui a été impossible pour le Bayern, être clinique et faire mal à son adversaire. Mais c’est bien le collectif qui est à retenir de cette prestation et provoque ce retournement de situation.

Vinicius électrique

Dès le début du match Vinicius a montré qu’il était en jambe. D’abord côté droit avec Carvajal en première période. Puis avec son compère brésilien Rodrygo. Vini Junior n’a cessé de créer le danger par ses rushs et ses percussions. Et même après l’ouverture du score du Bayern, il a continué d’être virevoltant et d’effectuer son pressing. Sur le premier but de Joselu, c’est lui qui provoque par une frappe l’erreur de Neuer. On pourrait lui reprocher son déchet, mais avec une telle activité, c’est plus de l’ordre du détail. S’il n’est peut-être pas LE leader des Madrilènes (et encore…), il est en assurément le principal détonateur.

FLOPS

Trois minutes en enfer

Quelle fin de match ! Le revisionnage des images sera dur pour les joueurs du Bayern, tant il se pensait en final à la 87e minute. Alors certes, ils n’ont pas dominé le match et auraient pu, ou dû, encaisser un but plus tôt. Mais tout de même que c’est cruel. L’égalisation tout d’abord, sur une erreur de celui qui était jusqu’alors l’homme du match, Manuel Neuer. Le gardien allemand relâche son premier ballon de la partie, qui retombe comme par hasard sur Joselu. Celui-ci n’a plus qu’à conclure et relancer le club espagnol. Le deuxième but est lui plus imputable au collectif qui, après l’égalisation, s’est mis à reculer probablement par peur de ce qui arrivera trois minutes plus tard. Ces trois minutes Thomas Tuchel et ses hommes se les repasseront sûrement longtemps dans leurs têtes en se demandant comment le match a pu basculer si vite.

Neuer, que c’est cruel

Jusqu’à la 88e minute, il était probablement l’homme du match. Auteur de nombreuses parades tout au long de la partie, il a sauvé ses partenaires à de nombreuses reprises et leur a permis de rester dans le match. Malheureusement le football est cruel, et le gardien international allemand l’a appris à ses dépens ce mercredi 8 mai. Sur une frappe anodine de Vinicius, il a relâché le ballon dans les pieds de Joselu qui n’avait plus qu’à conclure. Cet arrêt, sûrement l’un des plus «simples» de la partie pour un gardien de son niveau, est celui dont tout le monde se souviendra. Le poste de gardien peut décidément être bien cruel


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