Une bataille d’embryons congelés au cœur d’un procès retentissant aux États-Unis
Un juge va décider si les embryons d’un couple congelés depuis presque 10 ans constituent «un bien» au même titre qu’une voiture que l’on peut se répartir en cas de divorce
En 2017, le mariage de Honeyhline et Jason Heidemann bat de l’aile. Ce couple de Virginie finit par divorcer l’année suivante. Au moment pourtant d’opérer le partage de leurs possessions, il s’avère incapable de se mettre d’accord sur un sujet délicat: que faire de leurs embryons congelés ? Six ans plus tard au terme d’un procès, c’est un juge qui va décider de leur sort.
Suite à une fécondation in vitro, les Heidemann ont eu une petite fille âgée aujourd’hui de 7 ans. De leur FIV, il leur reste deux embryons qu’ils ont congelés. En 2015, lorsqu’ils ont rempli le formulaire de contrat de la clinique de fertilité, ils ont choisi, s’ils ne les utilisaient pas, de les donner ou de les détruire. Faute de s’entendre lors du divorce, ils ont signé un accord disant qu’ils ne devraient pas être décongelés sans le consentement des deux parties ou une décision de justice.
Mais en 2019, Honeyhline, employée chez Microsoft, demande à son ancien époux l’autorisation de les utiliser pour tenter une nouvelle grossesse. «Je n’aurais aucun autre enfant biologique sans ces embryons», déclare-t-elle au tribunal. Elle a en…
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