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La Géorgie à l’heure des choix


Un manifestant brandissant le drapeau géorgien, à Tbilissi, le 2 mai dernier.
Irakli Gedenidze/REUTERS

ANALYSE – Des milliers de manifestants protestent dans la petite république caucasienne contre la «loi sur l’influence étrangère», dangereuse réplique d’une loi qui, en Russie, a servi à étouffer les voix des dissidents.

Dans l’ancien espace soviétique, l’histoire revient toujours frapper avec les mêmes poings d’acier. Il est encore trop tôt pour dire où s’arrêtera le balancier géorgien: du côté de la Russie de Poutine ou du côté européen? Mais rarement la petite république caucasienne aura vécu moment plus crucial. Son destin dépend d’une loi qui la fera basculer dans le camp des autocraties ou l’amarrera plus solidement qu’avant à la famille occidentale.

Depuis trois semaines, des dizaines de milliers de manifestants, essentiellement des jeunes et des représentants de la société civile, protestent contre la «loi sur l’influence étrangère», dangereuse réplique de la loi sur «les agents de l’étranger» qui, en Russie, a servi à étouffer les voix des dissidents et à fermer les institutions défendant les droits de l’homme et les libertés, comme Mémorial. Concrètement, si elle est définitivement adoptée dans une troisième lecture au Parlement, la loi imposera aux ONG et aux médias dont les financements étrangers…

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